Le 13 septembre, c’est la journée mondiale des développeurs. Cette journée célèbre nos héros de l’informatique qui œuvrent en permanence pour améliorer le quotidien du web.
A cette occasion, découvrez l’histoire de cette journée, mais également la profession de développeur web, un métier en pleine expansion.
Histoire et origine de la journée
Cette journée mondiale est à l’initiative de Valentin Balt, un employé d’une entreprise de Web Design en Russie. Elle est donc célébrée chaque 256ème jour de l’année, et ce, depuis 2002.
Mais alors, pourquoi cette date ?
256 est un chiffre très connu des développeurs. Il est une puissance de 2 (2 à la puissance 8), et que c’est la plus grande puissance de 2 qui soit inférieure aux 365 jours que compose une année ! De plus, en informatique, on compte principalement de 8 en 8.
Interview d’Anicet, développeur web chez Incomm
Comment définirais-tu le métier de développeur web ?
« Un développeur web est une personne capable de concevoir un site internet, d’assurer sa maintenance dans le but de le corriger et de le faire évoluer. Un développer web, grâce à la compréhension des codes, est capable de récupérer des développements faits par d’autres développeurs.
Le domaine du web est en constante évolution, il est donc plus qu’essentiel de se mettre à jour. La veille technologique fait partie intégrante du métier. Elle permet de faire émerger de nouvelles technologies différentes, mais aussi de faire évoluer celles déjà maîtrisées. »
Quelle est ta journée type en tant que responsable du service développement ?
« Le responsable du service développement a un rôle différent du développeur web. Le développeur web exécute les tâches qu’on lui assigne, répond aux besoins du donneur d’ordre, qu’il soit le responsable ou le client. Quant au responsable, son rôle est de superviser, d’échanger avec le collaborateur dans le but de fluidifier les informations. Il voit ce qui coince et contribue à trouver une solution adéquate. Il détient un regard plus en hauteur, sans se détacher complètement du développement afin de pouvoir régler, en cas de problème. Il combine donc le management et la technique.
Une journée type chez Incomm, c’est tout d’abord le pilotage du service par la console pour voir quels sont les problèmes rencontrés, un contrôle de ses propres fiches (tâches) en cours, mais aussi des fiches des collaborateurs afin d’éviter d’être dans le rouge, ce qui pourrait entraîner une insatisfaction client. Par la suite, il faut donner des directives et des conseils sur les procédures à suivre, aiguiller et aider les collaborateurs. Enfin, en tant que responsable de service, il est important de faire descendre les informations de la direction à l’ensemble de l’équipe, mais également de les faire remonter. »
Quel a été ton parcours pour être aujourd’hui responsable et développeur web ?
« Concernant mon parcours académique, j’ai d’abord obtenu un bac +2 en développement. J’ai ensuite poursuivi à la fac de Bordeaux, en sciences informatique pour acquérir le niveau ingénieur. Enfin, j’ai terminé par une année dans une école d’ingénieur.
Après mes études, j’ai commencé comme développeur web pur, j’ai également travaillé à mon compte puis en tant que consultant, notamment chez Incomm. Aujourd’hui, je suis responsable salarié chez Incomm. »
Quelles sont les qualités qui sont les plus importantes selon toi afin d’être développeur web ?
« Je dirai qu’il faut faire preuve de curiosité, surtout dans le secteur du développement et du web. Curieux, pour aller plus loin dans la recherche de solutions, pour apprendre des nouvelles choses et ne pas rester figer sur ce que l’on connaît déjà.
Il faut également être rigoureux, car une erreur se voit tout de suite. Enfin, il est important de faire preuve d’ouverture, car dans ce domaine, on se fait difficilement comprendre de l’extérieur. »
As-tu des conseils sur les outils à utiliser ?
« Les outils diffèrent d’une entreprise à l’autre, selon son orientation, mais également selon les besoins des clients. Aujourd’hui, on ne développe plus de A à Z, on utilise des CMS, qui sont des briques d’entités déjà conçues que l’on module (comme WordPress, Prestashop, Symfony). Ce n’est plus comme il y a 20 ans, où l’on réalisait l’ensemble du début jusqu’à la fin. Désormais, c’est l’ère du CMS, ère dans laquelle les montures sont déjà faites et où même le spécifique part d’une base.
Chez Incomm, on utilise des outils préconçus pour mettre en place le développement rapidement. Tout est fait de façon modulaire, c’est-à-dire un ensemble de fonctionnalités permettant de rendre un service, comme par exemple un moyen de paiement, ou encore un agenda. Cela permet d’avoir un back-office de gestion, paramétrable et utilisable.
Dans le développement web, il y a un langage spécifique. On parle ainsi de PHP, couche visuelle, CSS, HTML ou encore le JavaScript, qui est un pseudo-langage (que l’on peut accrocher à d’autres types de langages). »
Pour toi, qu’est-ce qu’un bon développeur ?
« Pour être un bon développeur, il faut savoir bien programmer, comprendre les codes mis en place, savoir commenter son code, si quelqu’un d’autre prend la suite. Il faut également être en capacité de comprendre les codes des autres, faire preuve de partage et de pédagogie : pour sortir du langage qui peut être trop technique.»
Le mot de la fin :
Dans ce secteur, la curiosité est plus qu’essentielle. Elle permet d’effectuer une veille technologique pour faire évoluer ce que l’on maîtrise, mais aussi la recherche et le développement, qui permet de passer à d’autres technologies.
Souhaitons à tous les développeurs web une bonne fête !